Dans le parcours du patient, la centrale d’appel 144 constitue un étape dite « pré-hospitalière ». Parmi les 450 appels reçus chaque jour en moyenne, 5% à 10% des cas nécessitent un traitement immédiat (i.e. AVC, infarctus, arrêt cardiaque). Seulement voilà: empreints de stress ou d’angoisse, la reconnaissance de ces appels s’avère parfois difficile pour les régulateurs. En termes d’outils IT, le besoin des médecins-urgentistes pourrait se résumer en 3 points:
- un outil pour aider l’humain à prioriser (pathologies chrono-sensibles)
- un outil pour amener plus d’efficience, les ressources n’étant pas extensibles
- sans le remplacer, rendre l’humain plus performant
Loin de l’essor des intelligences artificielles promues et/ou débattues sur la scène publique, des innovations « low tech » ont fait leurs preuves dans le quotidien des médecins du monde.
Spécialiste en médecine interne, Dr. Dami travaille comme médecin adjoint au service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), ainsi que comme responsable médical de la centrale d’appel 144 pour les cantons de Vaud-Neuchâtel. En attendant sa présentation à Medicalytics sur Les technologies du quotidien pour plus d’efficience en médecine d’urgence jeudi 28 septembre 2028 à l’Institut & Haute École de la Santé La Source à Lausanne, écoutez son interview sur le podcast L’hôpital du futur: